lundi 13 avril 2015

15 - Bira, Pointe Sud Est des Sulawesi.


15ème jour Samedi 11 Avril 2015 :
Après un bon petit déjeuner, départ de l’hôtel 7h30 en Taksi, pour la station de Bus. Destination, Bira, 6h de route pour 200 Kms. Sommes les seuls occidentaux, aussi, nous sommes le pôle d’attraction. Tout le monde nous interpellent, nous sourient et discutent avec nous en Indonésien, car vraiment très peu parlent l’Anglais. Ils nous apprennent les mots usuels. 








Le départ était prévu pour 9h00, Il a fallu attendre 10h20, pour que le car se remplisse. Mais cela permet de bien discuter avec les passagers et boutiquiers. 




Voyage sans encombre, paysage de rizière, palmiers et cocotiers a perte de vue. Arrivée a Bira, 15h00, Le car nous dépose sur le port, à l’entrée de Bira, puis,…….. personne, pas de rabatteurs, pas de harcèlement, grande solitude. Demandons à un chauffeur de Van de nous aider à trouver un hôtel. Entrée de Bira 5000 Rp, Visitons 2 hôtels, pourris, le troisième est très correct, “Anda Bungalow“, on prend. Petite  collation de bienvenue, puis promenade sur le bord de mer. 

 


Ici, le weekend, la jeunesse fortunée de Macassar, vient profiter de la plage et faire du snorkling. Mais ils doivent se contenter de peu, car l’hébergement fait pleurer. Personne n’est en maillot de bains, les garçons, short long et tee shirt, les filles, collants, tee shirt et voile. Mais ils sont adorable, très avide de contacts et discutions. Tous veulent nous prendre en photos avec eux. 

Là aussi, nous sommes le pôle d’attraction. Des marchants ambulant proposent, shorts, tee shirt, coquillages, et des bijoux en pierre polies. 
Il n’y a vraiment pas grand chose d’autre à voir. Retour à l’hôtel, diner, contact avec un couple de mecs, hyper sympa, nous donne un bon plan pour les îles Marquises, et la Polynésie, et oui, c’est dans la liste des projets. Puis Dodo.

14 - Poso - Macassar,


14ème jour Vendredi 10 Avril 2015 :
Réveil 5h, pas de petit déjeuner, départ de l’hôtel 5h45.
6h30, aéroport de Poso, désert absolu, faudra attendre 8h00, pour que l’activité démarre. 
Le portique électronique et le scannage des bagages, est en libre service, on se contrôle sois même. Cool....



Nos billets sont changés de date, avec 166 000 Rp de pénalités, super, on s’attendait à pire. ATR72, pour Macassar, nickel. 

 Hôtel “FaveHotel“, notre pied à terre à Macassar, 



repos, internet, Diner et Dodo.

vendredi 10 avril 2015

13 - Bomba, sur les Togians,


13ème jour Jeudi 9 Avril 2015 :
Déçus, on quitte Bomba et les îles Togian, pour Ampana, 
avec le bateau public, 


3h30 de traversée, trop hard, 

très loin des clichés publicitaire, et surtout prix exorbitant pour ce que c’est. Certains y passent plusieurs jours, voir plusieurs semaines, mais c’est n’est pas notre conception de vie. Mais les paysages sont magnifiques. 



Par contre les contacts et les rencontres sont très sympas, principalement avec les autochtones. 12h00, départ pour Poso, avons négocié avec une compagne de voyage, Elysa, de Bayonne, une voiture particuliere pour 500 000 Rp, 
Arrivée Poso, 16h00, recherche d’un Hôtel, difficile car ici, pas de touristes, sommes objet de tout les regards, Très hard et crad, enfin trouvons  le Loseman Alegoro, correct, propre et vrai douche froide, un 4 étoiles pour le coin.

12 - Direction les îles Togian en Boat People.


12ème jour Mercredi 8 Avril 2015 :
7h00, petit dejeuner avec vue sur mer, calme plat, très beau temps, température 24°, direction le port et embarquement à 10h, sur un bateau public, en bois, pour Bomba sur archipel de Togian. 











11 - Tentena, Nuit étape


11ème jour Mardi 7 Avril 2015 :
Réveil 5h30, 7h00, départ de l’hôtel, le mini bus a ½h de retard,


direction Poso, 1h30 de trajet, le chauffeur ne trouve personne d’autres pour cette direction, donc nous seul. Trajet calme, lent, agréable, a travers la jungle équatoriale. 
Petite restauration rustique sur la route
A Poso, le chauffeur nous propose pour 300 000Rp pour nous deux, de nous amener jusqu’à Ampana, tarif correct pour un voyage en solo, on prend. 4h30 de trajet. 13h30, Arrivée à Ampana, hôtel, “Marina Cottages“, très sympa, suite de petits bungalows au bord de l’eau, 

chambre supérieure, 250 000Rp = 18€, but no hot water. Repos, petite baignade dans l’eau turquoise, mais très chaud au soleil. 

On prend notre billet d’avion pour le retour, Poso/Makassar, pour le Vendredi 17 Avril, 9h50. On étudie nos visites sur les îles pour les jours à venir, mais pas évident du tout, car il n’y a pas de bateaux tous les jours, et ils ne desservent pas tous les mêmes îles. Notre choix s’arrête sur Bomba, on verra après sur place. Mais vu le temps énorme qu’il nous faut pour les déplacements, nous n’irons certainement pas au Nord sur Manado, ce sera pour une autre fois. Repas léger, douche froide et Dodo.

mardi 7 avril 2015

Déjà une semaine. Bilan et réflexions.


6 Avril 2015 
 Planning et Road Book respecté. Santé : Pascale, petit rhume, Paul, vit avec son mal au dos et jambes. Problèmes intestinaux journaliers pour tout les deux, faut bien gérer et anticiper, vu les déplacements en bus. Moustiques inexistants. Températures élevées, 25° la nuit, 35° le jour. Taux d’humidité, proche de 99%.  Tous les jours, le ciel bleu alterne avec les pluies de moussons brutales et importantes, qui surviennent vers 16h. Les gens sont adorables, souriants et serviables. Les contacts sont faciles, malgré que très peu parlent l’Anglais.

10 - Des fêtes de Pâques mémorable, Jésus n'était pas a nos côté.


10ème jour Lundi de Pâques 6 Avril 2015 :
Après milles virages d’une route étroite et défoncée, X rencontres et dépassement de gros poids lourds, au millimètre prêt, nous arrivons à Tentena, il est 3h30 du matin. 9h30 de retard, pas mal. Cerise sur le gâteau, le chauffeur du bus, au lieu de nous déposer devant un hôtel, nous lâche dans un croisement en pleine nature, en nous faisant signe qu’il y a un hôtel un peu plus loin. Le bus parti, on commence a marcher, la nuit est douce et étoilé, une chance. Quelques lumières blafarde eclairent la route, les aboiements des chiens saluent notre passage, et les chants religieux chrétiens commencent à s’élever dans la nuit calme. Après 20 minutes de marche, toujours rien. On est crevé, on s’arrête dans un endroit éclairé, avec une banquette, Pascale s’allonge sur son sac et s’endort. Moi je vieille, et essais d’arrêter les quelque voitures qui passent. Une heure s’écoule, c’est fou ce que ça peu être long, lorsque l’on regarde les minutes défiler sur sa montre. Mais je sais que la ténacité et la persévérance finissent toujours par payer. Je fait signe à une voiture, le chauffeur veut bien nous amener a l’hôtel le plus proche, Le Victory Hôtel, 5h du matin, et oui, la patronne nous ouvre, nous donne une chambre et nous offre du Thé. Douche chaude, et Dodo. Notre calvaire est terminé. 

9 - “Les Routes de l'extrème“, émission en direct.


9ème jour Dimanche de Pâques 5 Avril 2015 :
8h30, nous quittons l’hôtel, 400 Kms à faire, direction Tentena, sur les bords du Lac Poso, nous devrions y arriver vers 18h. Le bus est confortable. Des locaux et deux couples de seniors routards Hollandais. Pour l’instant, température 25°, ciel nuageux, mais il devrait faire très beau et très chaud, car on redescend des montagnes. Donc, tout devrais bien se passer, car que de la route……………..
Mais, voilà, cette journée qui s’annonçait calme et sereine, devint rapidement désagréable.
La “route“, juste assez large pour un camion, dévastée par les pluies torrentielle, car nous sommes en zone équatoriale, est une suite ininterrompue de virages très serrées. Chaque croisement de bus et gros camions, dont le flux est incessant, devient très vite l’objet de manœuvre délicate, chacun fait des prouesses pour laisser passer l’autre, mais toutes ces hardiesses technique, sont hyper dangereuse, car nous sommes coincés entre le flanc de la montagne couvert de végétations tropicale, sur un sol gorgé d’eau qui ne demande qu’a s’ébouler, et les précipices abrupt……….
Bref, nous en plein dans l’émission,,,,,,,,, “les routes de l’extrêmes“.
Jusque là, ma foi, on risquait à tout moment de perdre la vie, on roulait doucement, mais on avançait. Nous arrivons, enfin, en vie, dans la plaine longeant le bord de mer, jolie côte parsemées de plage de sable fin, de cocotiers, bon j’arrête le supplice, 

quant soudain, un bruit sec claque sous le bus. Le chauffeur, stoïque, continu quelques kilomètres, et décide, enfin, de savoir, pourquoi ce bruit. 

Après diagnostic, c’est tout simplement les attaches du paquets de lames de ressort de la roue avant droite qui a cédé. Pas affolé du tout, le chauffeur et ces 4 aides, placent le cric sur quelque morceau de bois récupéré par ci par là, sans calles sous les roues, sans faire descendre les passagers, les voilà tous allongés sous le bus à entreprendre la réparation.
X coups de marteau, mètres de cordage et fil de fer plus tard, nous reprenons la route.
13h, on s’arrête pour casser la croute et autre nécessité, prés d’un réparateur de Pneus, et les voilà encore sous le bus a consolider la réparation de fortune. Il fait très chaud, 36°.

16h, en pleine grimpette d’une montagne, odeur de caoutchouc brulé et le bus ne vire plus. Diagnostic : les lames de ressort ont lâchés, le pont avant c’est déplacé et la roue frotte contre le châssis. Pas de panique, ils remettent le cric, ils démontent les lames, un garagiste du bled voisin amène la lame à changer, 

ils remontent tout. 23h30, fin des réparations, nous reprenons la route, en espérant qu’elles tiennent jusqu'à notre arrivée à Tentena.