mercredi 22 octobre 2014

9ème jour. Snorkeling sur Menjangan Island

Mercredi 22 Octobre 2014

9h départ hôtel, 1h de route + 30mn de bateau pour rejoindre l’île Menjangan Island, au nord ouest de Bali. Dans le van et sur le bateau, que des jeunes, nous, Ben oui, Hollandais, Allemandes, japonaise, Philippin, Syrien. Très sympa. 



L’île n’est pas terrible, mais les fonds sous-marins sont fantastique. Il y a sur sur ce petit bout de terre quelques couples de .........qui ont traversé a la nage, et vivent là en toute liberté. 



Un très beau temple bouddhiste veille sur cette île. Mais il n'est pas ouvert au public. 



Nous ne faisons que du snorckling, et nos plus belles plongées c’était à Madagascar. Mais là, le top. Difficile à décrire, des coraux et des poissons par milliers, des couleurs incroyable, et surtout pour les coraux, site intact, non pollué, non saccagé. On recommande très vivement. 




Ceux qui ont plongé avec des bouteilles, sont remonté aussi enchantés. Nous avons plongé à deux endroits différents de l’île. Malheureusement, je n'ai aucune photos a vous montrer de ces plongées, car j'ai oublié la GoPro a l'hotel. Je suis nul. Pique-nique sur le bateau, et retour en fin d’après-midi. Bain tiède dans la piscine de l’hôtel.



Diner de poissons grillés, 




et dodo. 

mardi 21 octobre 2014

8ème jour. Ascension du volcan Ijen et passage sur Bali

Mardi 21 Octobre 2014

00h15, réveil. Et oui, 2 jours d’affilée. On ne sait même plus ce que dormir veut dire. Expédition, le volcan Ijen, « le volcan des forçats du souffre ». Une ascension de fou, 5kms pour un dénivelé de 1500 m. Heureusement qu’il faisait nuit noire, car en plein jour on n’aurait même pas essayé. 




Ces pauvres diables font ça tous les jours, et après avoir travaillé une partie de la nuit à extraire les plaques de souffre, dans la chaleur et les gaz sulfureux, ils redescendent avec 80 kg de souffre sur le dos, pour survivre.





Pour Pascale çà été très dur. Moi, j’ai frisé l’attaque, mais le résultat, magnifique. A la hauteur de nos efforts. Nous sommes redescendu au petit matin, le soleil se pointait, en se retournant, on a pu mesurer l’ampleur de notre folie. Mais bon, c’est fait, objectif atteint.
Pour ceux qui projetait de faire cette balade, oubliez ce que vous venez de lire, je plaisantais. Quant au dépassement de soi même, sachez qu’après soi-même il n’y a plus rien, donc on se casse la figure. Donc restez dans vos limites. « C’est de moi »
Bus jusqu’au bac.



Traversée, puis bus domestique jusqu’à, Lovina, nord de Bali.

Rabatteur propose 2 nuits hôtel sympa + balade nautique et snorkling pour demain pour 120€ = 1 800 000 Rp 







lundi 20 octobre 2014

7ème jour. Ascension du Volcan Bromo.

Lundi 20 Octobre 2014

2h45, réveil, très dur, 3h30, départ en 4x4 Toyota bj40. Nous embarquons un jeune couple de Chinois, très sympa. Nous descendons dans le grand cratère par une piste défoncée, ballotté comme les billes d'un flipper. Traversée du cratère, 30 minutes de piste de cendres volcanique, un immense ballet de phares de voitures et motos, dans la poussière et le noir profond de la nuit. Un remake de Mad Max. Nos vies sont entre les mains du chauffeur, qui se révèle être un surdoué du 4x4. 



La ballade nocturne se poursuit en remontant la montagne dominante du cratère, pour assister au Sunrise, "lever du soleil pour les Français". Les dernières centaines de mètres, très raide, se feront a motos, on doit faire vivre les autochtones. 



Au sommet, incroyable, une foule immense cherche, tant bien que mal, la meilleur place pour assister au spectacle. Beaucoup de groupes scolaires, des locaux, mais quasiment pas d'occidentaux. On peu même se restaurer auprès de petits vendeurs ambulants. Les feux de bois nous réchauffent un peu. 


L'attente est un peu longue mais le lever de Soleil est splendide.



Le jour qui perce sur tout le site volcanique, dévoile des paysages féeriques, a couper le souffle. 


Puis on redescend dans le cratère, pour maintenant se faire l'ascension du Bromo. 
Tout les 4X4 sont des Toyota BJ 40, il n' y a que de ça, tous aussi rutilant les uns que les autres, malgré leurs grand âge. 




Notre chauffeur nous depose au milieu du cratère.l'ascension se fait a pied, mais beaucoup de locaux nous propose pour 50 000 Rp = 3,29€, de faire ce trajet jusqu'au pied de l'escalier, sur leurs petit chevaux, Notre conscience humanitaire nous conseille vivement de choisir ce mode de transport, surtout après une nuit blanche assez mouvementé et l'estomac creux.



Le trajet se fait dans une poussière de cendres dense. A mi chemin, se dresse un temple, mais il ne peut se visiter. Seuls, des moines l'occupent et prie pour calmer les ardeurs du volcan. Cela à l'air de marcher, car depuis sa construction, il n'y a plus eu d'èruptions. 



Le grand escalier qui permet d'accéder au bord du cratère, est très rude a gravir, faut prendre son temps, faire des pauses, pour reprendre son souffle. Mais la récompense est grande, le spectacle est grandiose. Il y a beaucoup de monde. Ici, nombreux sont les Chinois, Japonais, Russes, Espagnols, Anglophones. Les vents sont assez violents, et l'on doit faire très attention en s'approchant du bord du cratère. Les tourbillons de cendres et l'odeur du souffre, rend le port de masques respiratoire et de lunettes étanches obligatoire.




Face à une telle nature, on se sent vraiment tout petit, et très vulnérable.



Pascale, comme à son habitude, domine les éléments.


Des bords du cratère, on mesure bien l'immensité de ce cratère. Au loin, le monastère, et le parking des 4x4. 




c'est une vision et une ambiance assez surréaliste.


Il est bientôt 8h00 du matin, on a l'impression d'avoir vécu une journée entière. 




Cela fait plus penser a des paysages de Mongolie, alors que nous sommes sur Java, juste en dessous de l'équateur.



Départ de l'hôtel.



dimanche 19 octobre 2014

6ème jour. En route pour le Volcan Bromo

Dimanche 19 Octobre 2014

6h30, réveil, 7h, départ de l’hôtel, « Taksi » pour la gare des bus. En route, arrêt dans une travel agency qui fait le change, rare, surtout à cette heure ci. Changeons 300 $ = 3 450 000 Rp, ça rempli le sac. En route pour « Bromolito », 2h de trajet en bus VIP. Très chaud, 35°. 


Là, on négocie la visite du site du volcan Bromo et celui du Ijen, 3 000 000 Rp = 245 $, 3 jours et 2 nuits tout compris, sauf les repas. Ensuite 1h de route tortueuse, avec le shuttle, pour rejoindre le site. 



Arrivé au bord du grand cratère principal, souffle coupé, grandiose. La température à bien baissé, très agréable. Les hostilités ne commenceront que cette nuit. Déjeuner léger, petite sieste réparatrice, puis, Sunset au bord du grand cratère principal.



Soirée relax, essais de connexion internet, stockage des photos, articles du Carnet de Route. Diner et bref dodo. A toute à l’heure pour la suite des aventures.

samedi 18 octobre 2014

5ème jour. Yogyakarta, Surabaya, un trajet de dingue.

5ème jour. Samedi 18 Octobre 2014

8h30 départ de l’hôtel, « taksi », jusqu’à la gare routière. Ça commence bien, le bus pour le volcan Bromo, est déjà parti. Le prochain part ce soir à 20h, arrivé demain matin. Erreur de notre part, on aurait dû se préoccuper de ce départ hier soir, on pensait que l’on pourrait prendre ces billets à la réception de l’hôtel. Mais impossible, pas de service de ce genre à l’hôtel. Un rabatteur sympa, « 50 000 Rp », nous amène, dans une autre gare, mais ils sont tous complet pour la journée. Retour à la première gare. 


Plan B, on décide de faire le trajet en deux étapes, pour ne pas se faire 15 heures de route d’affilée, et rouler de nuit. Direction Surabaya, extrême Est de Java, départ à 10h. Un vrai délire, 8h30 de trajet de folie. Essayer d’imaginer, une route à 2 voies, rarement 4, qui traverse une ville de 500 kms de long, hyper peuplée, une circulation hyper dense, scooters, voitures, bus, camions, tout cela roulant a des vitesses dingues, sans aucunes règles de circulation, bref, une frayeur toutes les 5 minutes. Arrivé, entier, à 18h30. Nous sommes assaillis de tout côté. Faut dire qu’ici, pas de touristes, car rien à voir, rien à faire. Et la galère continue, un taxi nous amène sur un hôtel sélectionné sur le petit futé. 20 minutes de trajet, dans un quartier pommé, « très religieux », hôtel introuvable. Déjà 20h, retour a la case départ pour se rapprocher de la gare des bus, pratiquement pas d’hôtel. 


On trouve un petit hôtel, très moyen, propre, 200000 Rp, clim, douche froide, toilette, mais pas de lavabo, juste un miroir, enfin de quoi se laver et bien dormir. Le diner c’est fait dans l’unique gargote du coin, l’unique plat, poulet frit épicé, riz blanc, et thé glace, un vrai réveillon. 



Mais, bon, en tant que routard endurci, on s’adapte et on assume. On ne se plaindra pas, car on se considère comme privilégier.

Et, demain sera un autre jour. Bonne nuit.