lundi 20 octobre 2014

7ème jour. Ascension du Volcan Bromo.

Lundi 20 Octobre 2014

2h45, réveil, très dur, 3h30, départ en 4x4 Toyota bj40. Nous embarquons un jeune couple de Chinois, très sympa. Nous descendons dans le grand cratère par une piste défoncée, ballotté comme les billes d'un flipper. Traversée du cratère, 30 minutes de piste de cendres volcanique, un immense ballet de phares de voitures et motos, dans la poussière et le noir profond de la nuit. Un remake de Mad Max. Nos vies sont entre les mains du chauffeur, qui se révèle être un surdoué du 4x4. 



La ballade nocturne se poursuit en remontant la montagne dominante du cratère, pour assister au Sunrise, "lever du soleil pour les Français". Les dernières centaines de mètres, très raide, se feront a motos, on doit faire vivre les autochtones. 



Au sommet, incroyable, une foule immense cherche, tant bien que mal, la meilleur place pour assister au spectacle. Beaucoup de groupes scolaires, des locaux, mais quasiment pas d'occidentaux. On peu même se restaurer auprès de petits vendeurs ambulants. Les feux de bois nous réchauffent un peu. 


L'attente est un peu longue mais le lever de Soleil est splendide.



Le jour qui perce sur tout le site volcanique, dévoile des paysages féeriques, a couper le souffle. 


Puis on redescend dans le cratère, pour maintenant se faire l'ascension du Bromo. 
Tout les 4X4 sont des Toyota BJ 40, il n' y a que de ça, tous aussi rutilant les uns que les autres, malgré leurs grand âge. 




Notre chauffeur nous depose au milieu du cratère.l'ascension se fait a pied, mais beaucoup de locaux nous propose pour 50 000 Rp = 3,29€, de faire ce trajet jusqu'au pied de l'escalier, sur leurs petit chevaux, Notre conscience humanitaire nous conseille vivement de choisir ce mode de transport, surtout après une nuit blanche assez mouvementé et l'estomac creux.



Le trajet se fait dans une poussière de cendres dense. A mi chemin, se dresse un temple, mais il ne peut se visiter. Seuls, des moines l'occupent et prie pour calmer les ardeurs du volcan. Cela à l'air de marcher, car depuis sa construction, il n'y a plus eu d'èruptions. 



Le grand escalier qui permet d'accéder au bord du cratère, est très rude a gravir, faut prendre son temps, faire des pauses, pour reprendre son souffle. Mais la récompense est grande, le spectacle est grandiose. Il y a beaucoup de monde. Ici, nombreux sont les Chinois, Japonais, Russes, Espagnols, Anglophones. Les vents sont assez violents, et l'on doit faire très attention en s'approchant du bord du cratère. Les tourbillons de cendres et l'odeur du souffre, rend le port de masques respiratoire et de lunettes étanches obligatoire.




Face à une telle nature, on se sent vraiment tout petit, et très vulnérable.



Pascale, comme à son habitude, domine les éléments.


Des bords du cratère, on mesure bien l'immensité de ce cratère. Au loin, le monastère, et le parking des 4x4. 




c'est une vision et une ambiance assez surréaliste.


Il est bientôt 8h00 du matin, on a l'impression d'avoir vécu une journée entière. 




Cela fait plus penser a des paysages de Mongolie, alors que nous sommes sur Java, juste en dessous de l'équateur.



Départ de l'hôtel.



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