mardi 7 avril 2015

9 - “Les Routes de l'extrème“, émission en direct.


9ème jour Dimanche de Pâques 5 Avril 2015 :
8h30, nous quittons l’hôtel, 400 Kms à faire, direction Tentena, sur les bords du Lac Poso, nous devrions y arriver vers 18h. Le bus est confortable. Des locaux et deux couples de seniors routards Hollandais. Pour l’instant, température 25°, ciel nuageux, mais il devrait faire très beau et très chaud, car on redescend des montagnes. Donc, tout devrais bien se passer, car que de la route……………..
Mais, voilà, cette journée qui s’annonçait calme et sereine, devint rapidement désagréable.
La “route“, juste assez large pour un camion, dévastée par les pluies torrentielle, car nous sommes en zone équatoriale, est une suite ininterrompue de virages très serrées. Chaque croisement de bus et gros camions, dont le flux est incessant, devient très vite l’objet de manœuvre délicate, chacun fait des prouesses pour laisser passer l’autre, mais toutes ces hardiesses technique, sont hyper dangereuse, car nous sommes coincés entre le flanc de la montagne couvert de végétations tropicale, sur un sol gorgé d’eau qui ne demande qu’a s’ébouler, et les précipices abrupt……….
Bref, nous en plein dans l’émission,,,,,,,,, “les routes de l’extrêmes“.
Jusque là, ma foi, on risquait à tout moment de perdre la vie, on roulait doucement, mais on avançait. Nous arrivons, enfin, en vie, dans la plaine longeant le bord de mer, jolie côte parsemées de plage de sable fin, de cocotiers, bon j’arrête le supplice, 

quant soudain, un bruit sec claque sous le bus. Le chauffeur, stoïque, continu quelques kilomètres, et décide, enfin, de savoir, pourquoi ce bruit. 

Après diagnostic, c’est tout simplement les attaches du paquets de lames de ressort de la roue avant droite qui a cédé. Pas affolé du tout, le chauffeur et ces 4 aides, placent le cric sur quelque morceau de bois récupéré par ci par là, sans calles sous les roues, sans faire descendre les passagers, les voilà tous allongés sous le bus à entreprendre la réparation.
X coups de marteau, mètres de cordage et fil de fer plus tard, nous reprenons la route.
13h, on s’arrête pour casser la croute et autre nécessité, prés d’un réparateur de Pneus, et les voilà encore sous le bus a consolider la réparation de fortune. Il fait très chaud, 36°.

16h, en pleine grimpette d’une montagne, odeur de caoutchouc brulé et le bus ne vire plus. Diagnostic : les lames de ressort ont lâchés, le pont avant c’est déplacé et la roue frotte contre le châssis. Pas de panique, ils remettent le cric, ils démontent les lames, un garagiste du bled voisin amène la lame à changer, 

ils remontent tout. 23h30, fin des réparations, nous reprenons la route, en espérant qu’elles tiennent jusqu'à notre arrivée à Tentena.

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